Des appels à la grève et à des débrayages ont été lancés pour ce vendredi 8 mars, journée internationale des droits des femmes, en faveur de la mobilisation pour les droits des femmes.

Les associations féministes et syndicats appellent à la participation générale à cette journée, inspirée des actions observées en Espagne et en Islande ces dernières années.

Il est demandé aux femmes d'arrêter toutes leurs activités salariées, ainsi que les tâches domestiques telles que la garde d'enfants, les soins, le ménage et la cuisine, en plus de boycotter la consommation afin de démontrer leur importance dans la société.

Les revendications incluent la revalorisation des métiers féminisés, l'égalité salariale, la promotion d'une éducation non-sexiste et d'une éducation à la vie affective et sexuelle, ainsi qu'un partage équitable des tâches domestiques.

En soutien à cette initiative, cinq organisations syndicales ont également appelé à la mobilisation le 8 mars, y compris par la grève, pour obtenir des actions concrètes.

Malgré les efforts du gouvernement pour faire avancer la cause des femmes, les inégalités persistent dans le monde du travail, dans les foyers et dans la société.

Ces organisations syndicales appellent à ne pas laisser passer les discours rétrogrades et sexistes, et exigent des actions concrètes pour promouvoir l'égalité des genres.

Des précédents mouvements de grève féministe en Espagne et en Islande ont mobilisé des millions de travailleurs et travailleuses, montrant l'importance de telles actions pour faire avancer les droits des femmes.

En 2023, la Première ministre islandaise, Katrín Jakobsdóttir, s'était jointe à des milliers de femmes pour revendiquer l'égalité salariale et dénoncer les violences faites aux femmes.