Maurice Schaffhauser, un résident de Wickerschwihr, près de Colmar, a récemment vécu une situation pour le moins troublante.

Après le décès de son épouse le 12 septembre, il reçoit un appel de la caisse de retraite de sa défunte conjointe lui annonçant qu'il est décédé.

Face à cette nouvelle incompréhensible, il a dû passer le téléphone à son fils pour prouver qu'il était toujours en vie.

Malheureusement, cette erreur a eu des conséquences sérieuses : il a perdu l'accès à ses droits et s'est aperçu que sa carte vitale était bloquée lorsqu'il s'est rendu à la pharmacie.

Pour rétablir la vérité, Maurice a dû obtenir un certificat de vie et s'est donc engagé dans un véritable combat administratif.

Grâce à l'aide du maire de sa commune, il a pu naviguer à travers les complexités du système.

Le processus a été long et a nécessité qu'il avance des frais pour ses soins médicaux.

Après plusieurs semaines de démarches laborieuses, les choses ont enfin commencé à se débloquer fin octobre, avec la réception d'une attestation, bien qu'il n'ait pas encore reçu sa nouvelle carte vitale.

La caisse primaire d'assurance maladie (CPAM) du Haut-Rhin a exprimé ses regrets concernant cette situation, précisant que l'erreur provenait de la Carsat, qui avait déclaré Maurice comme décédé le 3 octobre.

La bonne nouvelle est enfin arrivée : la carte vitale de Maurice devrait être livrée à son domicile le 15 décembre.

Satisfait, Maurice a déclaré qu'il pourrait ainsi enfin faire le deuil de son épouse.

Il a également mentionné qu'une autre personne, ayant vécu une expérience similaire, l'a contacté pour partager son histoire de démarches.