Publié le vendredi 15 novembre 2024
Jugement de Dahbia B. aux assises pour le meurtre de la fillette Lola : charges de viol et actes de torture retenues
Dahbia B., la principale suspecte dans l'affaire du meurtre de Lola, une fillette de 12 ans, sera jugée devant la cour d'assises.
Une décision rendue par un juge d'instruction parisien a confirmé qu'il n'y avait pas d'irresponsabilité pénale la concernant.
Née en 1998 en Algérie, elle est accusée d'avoir commis des actes criminels particulièrement violents et répréhensibles à la fin de l'année 2022 à Paris, un fait divers qui a profondément choqué l'opinion publique.
Le parquet de Paris a précisé que les poursuites incluent des charges de meurtre d'une mineure accompagné de viol, ainsi que des actes de torture et de barbarie.
La peine maximale de réclusion à perpétuité est encourue par la suspecte.
L'avocate de la famille de la victime a salué le sérieux de l'instruction menée sur ce dossier complexe.
Du côté de la défense, les avocats de Dahbia B.
ont exprimé l'espoir que le procès se déroulera dans un climat serein, loin des tensions médiatiques et des critiques souvent véhiculées sur les réseaux sociaux.
Lola a été retrouvée décédée dans une caisse en plastique le 14 octobre 2022, après que son père, gardien de l'immeuble, ait vu sur des vidéos de surveillance sa fille entrer en compagnie d'une personne inconnue.
Dahbia B., entrée légalement en France en 2016 en tant qu'étudiante, avait une obligation de quitter le territoire qui n'avait pas été exécutée, suscitant une vive controverse politique.
La garde à vue de la suspecte a révélé des déclarations troublantes à propos des événements ayant conduit à la mort de Lola.
Une autopsie a déterminé que la cause du décès était l'asphyxie, avec des blessures multiples sur le corps, bien qu'il n'y ait pas eu de lésion traumatique sur la sphère sexuelle.
Après sa mise en examen, Dahbia B.
a été placée en détention dans une Unité pour malades difficiles.
Les premières conclusions d'une évaluation psychiatrique ont indiqué qu'elle ne souffrait pas de troubles ayant altéré son discernement, bien qu'elle ait été jugée potentiellement dangereuse sur le plan social.
