
Publié le samedi 28 septembre 2024
« La France appelle Israël à cesser ses frappes au Liban et condamne une éventuelle opération terrestre »
La France a exprimé ce samedi soir, par la voix du ministre des Affaires étrangères, son souhait d’une cessation immédiate des frappes israéliennes au Liban.
Jean-Noël Barrot a fait part de "l'extrême préoccupation" de la France face à la poursuite des bombardements israéliens intensifiés récemment, des attaques qui ont coûté la vie au chef du Hezbollah, provoquant ainsi la colère des partisans de ce groupe dans la région.
Le ministre a également déclaré que la France s'oppose à toute opération terrestre au Liban, tout en appelant le Hezbollah et l'Iran à éviter toute action qui pourrait accentuer la déstabilisation et provoquer un nouveau conflit régional.
Jean-Noël Barrot a souligné que la France maintient des contacts avec le gouvernement libanais et ses partenaires régionaux, dans le but de prévenir une escalade des tensions.
Lors d'un événement en Saône-et-Loire, le Premier ministre Michel Barnier a qualifié la situation de "très grave" et a affirmé que le gouvernement suivait de près les événements tragiques en cours, exprimant également des préoccupations pour la sécurité des ressortissants français dans la région.
L'armée israélienne a lancé une offensive de bombardements intensifiés sur le Hezbollah au Liban, à la suite de plusieurs explosions touchant des communications utilisées par ce groupe, faisant de nombreuses victimes dont une majorité de civils, selon des sources officielles libanaises.
Environ 700 personnes auraient été tuées depuis le début de cette campagne, qui s'est intensifiée après un an d’affrontements transfrontaliers.
Le ministère français des Affaires étrangères a par ailleurs affirmé qu'il était en contact avec les autorités libanaises et a insisté sur la nécessité de prévenir toute déstabilisation dans la région, faisant de la sécurité des civils une priorité.
Jean-Luc Mélenchon, leader de La France insoumise, a également réagi sur les réseaux sociaux, exprimant son indignation face aux événements tragiques au Liban et critiquant le Premier ministre israélien pour ce qu'il considère comme une violation de la souveraineté des États.
Il a déploré le caractère meurtrier des actions menées à Gaza, affirmant que les violences s'intensifient sans limites.