Le premier pic de consommation électrique de l'année 2024 a été atteint hier soir à 19 heures en France, avec une dépense de 83 824 mégawattheures, selon les données en temps réel de RTE, le gestionnaire du réseau de haute tension.

Cette hausse de la demande s'explique par les températures extrêmement froides enregistrées ces derniers jours.

Malgré ces conditions météorologiques rigoureuses, le gouvernement assure qu'il n'y a aucun risque de coupures massives de courant.

En effet, contrairement à l'année dernière, la France n'a pas eu besoin d'importer de l'électricité.

Au contraire, le pays en exporte même une partie, comme l'a affirmé Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition Énergétique.

Le gouvernement se montre confiant grâce à la remise en état du parc nucléaire français, qui était en mauvais état l'année précédente.

Selon le gestionnaire RTE, les réparations ont été effectuées de manière significative.

De plus, malgré la sécheresse, les barrages, deuxième source de production d'électricité, étaient pleins à l'automne.

Il est également à noter que la centrale à charbon de Saint-Avold, en Moselle, a été remise en service hier, malgré l'engagement d'Emmanuel Macron de sortir progressivement du charbon d'ici 2027.

Néanmoins, le charbon ne représente qu'une infime partie de notre production énergétique, soit seulement 0,6% l'hiver dernier.

Ainsi, malgré les conditions climatiques difficiles, la France parvient à assurer sa demande en électricité grâce à une situation énergétique plus favorable cette année.