La proposition de loi "Bien vieillir" sera étudiée ce lundi à l'Assemblée avant l'adoption d'une loi sur le "Grand âge", dont la date reste indéterminée.

Selon le gouvernement, en 2030, un Français sur trois sera âgé de plus de 60 ans, et pour la première fois, les plus de 65 ans seront plus nombreux que les moins de 15 ans.

La ministre des Solidarités, Aurore Bergé, a assuré que la création d'une loi de programmation sur le grand âge était nécessaire.

Cette initiative, réclamée depuis longtemps par les professionnels du secteur et les parlementaires, prévoit de fixer des objectifs et des modalités de financement pour faire face à l'augmentation du nombre de personnes âgées en perte d'autonomie d'ici à 2030.

Cependant, l'association des directeurs d'Ehpad et services à domicile (AD-PA) a déploré que la promesse d'une loi de programmation ne suffise pas à améliorer la qualité de vie des aînés, réclamant des moyens supplémentaires.

En effet, une loi de programmation ne détermine pas de budget précis, mais fixe les objectifs à atteindre sur plusieurs années.

Les principales mesures proposées par le gouvernement comprennent notamment : - une augmentation des effectifs dans les Ehpad privés, saluée par Jean-Christophe Amarantinis, président du Synerpa, et par la Fédération Hospitalière de France (FHF), représentant les Ehpad publics ; - des avancées mais aussi des inconnues pour les Ehpads associatifs au sein de l'Uniopss ; - un catalogue imprécis de mesures existantes sans financement nouveau, selon le député socialiste Jérôme Guedj ; - l'absence de mesures concrètes, regrettée par Yann Lasnier, délégué général de l'association des Petits frères des pauvres.

En conclusion, la proposition de loi "Bien vieillir" sera de nouveau examinée à l'Assemblée nationale à partir de lundi.

Cette brève résume les principaux points de cette proposition qui vise à améliorer les conditions de vie des personnes âgées.