
Publié le dimanche 10 mars 2024
Le business des parties civiles au procès de l'attentat de Strasbourg : quand la douleur des victimes devient un enjeu commercial
Les parties civiles du procès de l’attentat de Strasbourg suscitent des interrogations, certains les accusant de devenir un business.
En effet, parmi les 215 parties civiles représentées par une vingtaine d’avocats, certaines pratiques semblent étranges.
Des associations de victimes sont notamment pointées du doigt pour leur attitude opportuniste dans ce contexte sensible.
Parmi ces parties civiles, Audrey Wagner se distingue.
Victime directe de l’attentat, elle raconte le traumatisme vécu lors de l'attaque.
Elle dénonce notamment l’attitude de l’association Via Recours, accusée de racoler des potentielles victimes lors de rassemblements en hommage aux victimes.
Une situation jugée malsaine par certains.
Depuis le début du procès, de nouvelles victimes se sont fait connaître devant la Cour d’assises spéciale de Paris, portant à 215 le nombre de parties civiles.
Certains avocats semblent profiter de l'ampleur médiatique de ce grand procès d'attentats pour mettre en avant leur expertise.
Cette situation met en lumière les enjeux complexes entourant les procès d’attentats, où la douleur des victimes se mêle parfois à des intérêts moins louables.