Le Secours populaire a tenu son congrès national à Strasbourg, mettant en lumière une triste réalité : la pauvreté en France atteint des niveaux alarmants.

Le constat est sans appel, avec une augmentation croissante du nombre de personnes ayant recours à cette association depuis deux ans.

Henriette Steinberg, secrétaire générale du Secours populaire et bénévole depuis 60 ans, déplore cette situation et s'interroge sur les mesures à mettre en place pour remédier à cette situation inacceptable.

Dans le Bas-Rhin, la situation est particulièrement préoccupante.

Le nombre de bénéficiaires a augmenté de 40% en seulement un an, poussant Camille Vega, président de la fédération du Bas-Rhin, à réfléchir à de nouveaux moyens d'action.

L'objectif est de renforcer le réseau de solidarité en libérant les énergies et en encourageant chacun à organiser des collectes, que ce soit sur leur lieu de travail, à l'université ou dans leur voisinage. À cet égard, Claude, bénévole au sein d'une antenne strasbourgeoise, souligne l'importance de proposer des idées pour résoudre les problèmes identifiés.

Il évoque notamment la distribution alimentaire pour les étudiants, qui a d'abord démarré sur un parking et qui cherche maintenant des locaux permanents pour créer un véritable espace dédié.

Le Secours populaire peut se féliciter de compter sur un nombre conséquent de bénévoles, bien que toutes les bonnes volontés soient les bienvenues.

Ce congrès est également l'occasion de les remercier pour leur engagement.

Ils sont pas moins de 90 000 bénévoles à travers tout le pays, dont 667 dans le Bas-Rhin.

La pauvreté grandissante en France est une réalité à laquelle il faut faire face.

Le Secours populaire, avec ses bénévoles et son congrès national, continue de se battre contre ce fléau en trouvant des solutions et en apportant son soutien à ceux qui en ont le plus besoin.