L'inscription de l'IVG dans la Constitution a été saluée comme un jour historique pour les associations féministes, marquant une première étape significative dans la lutte pour les droits des femmes en France et dans le monde.

Eléonore Morel, directrice de la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH), a souligné que cette victoire féministe doit maintenant être suivie d'actions concrètes pour garantir l'effectivité de l'accès à l'avortement, notamment dans les territoires d'outre-mer où les obstacles persistent.

Sarah Durocher, présidente nationale du Planning familial, a également souligné l'importance de cet événement comme une première étape vers un accès plus facile à l'IVG.

Elle a rappelé que cette avancée s'inscrit dans une longue histoire de luttes féministes et que des défis subsistent, tels que la double clause de conscience des médecins et le manque de moyens pour les structures réalisant des IVG.

Julie Ferrua, membre du collectif Avortement Europe Les Femmes Décident, a exprimé l'espoir que cette avancée en France inspire d'autres pays à faire de même, contribuant ainsi à changer les mentalités et à promouvoir les droits des femmes à l'échelle internationale.

Anne-Cécile Mailfert, présidente de la Fondation des Femmes, a souligné l'importance d'une diplomatie féministe de la part de la France pour porter ces valeurs à l'international, et a exprimé l'espoir que cette victoire renforce la dynamique en faveur des droits des femmes à travers le monde.