Gérald Darmanin s'est rendu à Marseille le 2 janvier pour son premier déplacement ministériel de l'année.

Lors de ses rencontres avec les acteurs du tribunal judiciaire, il a réaffirmé sa volonté d'isoler en prison les cent principaux narcotrafiquants du pays.

Selon le ministre, il est crucial de mieux distinguer les détenus afin de montrer aux citoyens l'efficacité de la lutte contre le trafic.

Il a également exprimé son soutien aux magistrats et greffiers confrontés à des menaces, annonçant des sanctions renforcées pour ceux qui s'attaquent ou essaient de corrompre les agents de l'État.

Darmanin a souligné la gravité de la criminalité organisée, qui, selon lui, dispose de ressources substantielles pour corrompre et maintenir des communications clandestines.

Le ministre a particulièrement évoqué le climat d'insécurité, déclarant : "Nous sommes dans un point de bascule pour la République, et il est impératif que nous nous mobilisions ensemble." Dans les jours à venir, il prévoit d'envoyer une circulaire aux procureurs pour intensifier les poursuites concernant les menaces et corruptions visant les agents de l'autorité publique.