Des collectifs de solidarité à Strasbourg ont mis en lumière la situation précaire de nombreux enfants vivant dans la rue, malgré leur scolarisation dans l'agglomération.

Malgré les manifestations organisées par des parents et des enseignants, ces enfants continuent de se heurter à l'absence de logement stable.

En réponse à la déclaration du plan "grand froid" dans le Bas-Rhin le 12 janvier, l'organisation "Solidarité des Bonnes Gens" a décidé d'occuper temporairement l'école Saint-Jean, permettant ainsi à deux familles, soit cinq enfants, de passer la nuit à l'abri.

Le collectif a justifié cette action par l'urgence de la situation et le manque de réaction des autorités, signalant que, depuis le début de leur engagement le 5 décembre, bien que six enfants aient pu être logés, d'autres se sont à nouveau retrouvés à la rue.

Actuellement, 12 enfants sont répertoriés sans logement au sein de l'école.

L'occupation nocturne se fait dans le respect du fonctionnement de l'établissement, a précisé le groupe.

Les activistes continueront cette action tout au long de la semaine en attendant des solutions dignes pour ces familles.

En parallèle, "Solidarité des Bonnes Gens" et le collectif "Pas d'enfant à la rue 67" demandent l'ouverture d'un gymnase à Strasbourg comme hébergement d'urgence pour les familles en détresse.

Des efforts de collecte de fonds ont également été entrepris pour soutenir ces familles vulnérables.