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Publié le lundi 10 février 2025
Ouverture du procès de l'attentat meurtrier de la basilique de Nice : Brahim Aouissaoui face à la justice pour des assassinats liés à un acte terroriste
Le tribunal spécial de Paris a ouvert ce lundi matin le procès de Brahim Aouissaoui, soupçonné d'avoir perpétré l'attentat à la basilique Notre-Dame de l'Assomption à Nice en octobre 2020.
Cet homme de 25 ans, originaire de Tunisie, est jugé pour des assassinats et des tentatives d'assassinats en lien avec une entreprise terroriste, suite à une attaque meurtrière survenue le 29 octobre 2020, ayant coûté la vie à trois personnes.
Il risque la réclusion criminelle à perpétuité.
Lors de la première audience, Brahim Aouissaoui est apparu calme dans le box des accusés, affichant un état visiblement distant.
Il a reconnu son identité mais a semblé oublier celle de son avocat, qu'il a désigné par un geste.
L'amnésie qu'il invoque est au centre des débats, et la défense prévoit de demander de nouvelles évaluations médicales pour vérifier sa compréhension des enjeux du procès.
Christian Estrosi, le maire de Nice, a exprimé son soutien aux proches des victimes, qui étaient Nadine Vincent, Simone Barreto Silva et Vincent Loquès.
Contrairement à d'autres procès récents liés au terrorisme, celui-ci ne se déroule pas dans la grande salle des "grands procès" en raison de sa démolition prévue.
Le 29 octobre 2020, Aouissaoui a pénétré dans la basilique, armé d'un couteau, tuant trois personnes : Nadine Vincent a été presque décapitée, Simone Barreto Silva a succombé à ses blessures après avoir tenté de fuir, et Vincent Loquès a également été tragiquement assassinée.
L'attaque, qui a duré moins de trente minutes, a vu Aouissaoui menacer les policiers tout en criant "Allah Akbar".
Bien que l'attentat n'ait pas été formellement revendiqué, certains groupes jihadistes l'ont accueilli avec approbation.
Lors de ses premiers interrogatoires, Aouissaoui a déclaré qu'il ne se souvenait de rien, y compris des noms de ses parents, une position qu'il a maintenue tout au long des enquêtes.
Les examens médicaux n'ont pas révélé de lésions cérébrales, et les évaluations psychiatriques ont conclu à une pleine possession de ses facultés durant les faits.