Une passion dévorante.

Robert Margé, qui évoque sa vie comme un rêve devenu réalité, a vu son souhait d’élever des toros se concrétiser.

Ancien employé de banque dans la région montpelliéraine, il se dédie dès 1978 à cet univers en s’installant près de Béziers.

Ce terroir fertile, avec ses pâturages vallonnés, devient son havre.

Ambitieux et résolu, il prend les rênes des arènes de Béziers en 1990, avant de se lancer dans l'élevage trois ans plus tard.

Il acquiert des vaches et un semental auprès de Cebada Gago, s’investissant pleinement dans la complexité de la génétique taurine.

Enrichissant ses lignes de sang avec des contributions de Nuñez del Cuvillo et de Santiago Domecq, il relève le défi de faire connaître ses toros à Saragosse et Madrid, deux haut lieux de la tauromachie.

En 2021, il célèbre son premier toro toréé à Nîmes, suivi d’autres succès en 2022 et 2023.

Son rêve atteint son apogée avec la fierté d’avoir mené son projet à terme.

Une soirée d’émotions et d'intensité.

La corrida a révélé des toros variés, des défis pour les toreros, mêlant occurrences de toros complexes et nobles.

Parmi eux, un Margé intrépide se distingue, créant l’effervescence tout au long de l’événement.

Cette compétition s’est avérée exaltante pour le public, malgré une prestation peu inspirée du quatrième toro.

El Rafi, un matador nîmois prometteur, s'est illustré en remportant une oreille pour sa performance.

Escribano, quant à lui, a dû faire face à des conditions difficiles.

Esau Fernandez frôle la victoire avec une exécution maîtrisée face à un toro valeureux.

Une mention spéciale s'adresse à la cuadrilla d'El Rafi, qui a démontré tout l’art de la tauromachie avec virtuosité.

La dernière corrida de la saison à Dax est prévue ce soir à 17h30, opposant deux toreros, Sébastien Castella et Daniel Luque, face aux toros de Jandilla.

La retransmission est attendue sur France Bleu Gascogne.