Depuis le 1er janvier, l'utilisation des tickets restaurant a subi des restrictions.

Bien qu'il était possible d'acheter des produits alimentaires variés, y compris ceux qui nécessitent une préparation, cette option a été annulée en raison de la censure du gouvernement Barnier.

Initialement étendue jusqu'en 2026, cette dérogation a pris fin, privant ainsi certains consommateurs de la possibilité de régler des achats comme les pâtes, le beurre ou les légumes en grande surface.

Jusqu'à présent, les titres restaurant permettaient d'acquérir tous types de produits alimentaires, même ceux non immédiatement consommables, une mesure qui visait à atténuer les effets de l'inflation sur les ménages.

Toutefois, les tickets restaurant conservent leur utilité puisqu'ils peuvent encore être utilisés pour acheter des aliments prêts à consommer, comme les plats préparés, les sandwiches ou les salades.

Le plafond d'utilisation des tickets reste fixé à 25 euros par jour, financé partiellement par les employeurs.

Par ailleurs, une transition vers une forme entièrement dématérialisée de ces titres est prévue d'ici 2026.

La situation pourrait évoluer, car une proposition de loi visant à rétablir la dérogation est inscrite à l'ordre du jour du Sénat.

Cependant, les deux chambres du Parlement n'ont pas encore trouvé un consensus sur le calendrier de mise en œuvre de cette mesure, avec des divergences sur la durée de prolongation souhaitée.