La marche contre l'antisémitisme qui s'est déroulée à Strasbourg a attiré l'attention des forces de l'ordre.

Initialement prévue pour rassembler 500 participants, la mobilisation a vu ses prévisions revues à la hausse suite à l'annonce de la présence de deux insoumis parisiens, François Ruffin et Alexis Corbières.

Afin de garantir la sécurité des participants, des policiers en civil ont été déployés près du cortège, accompagnés d'unités de force mobiles prêtes à intervenir rapidement.

Il s'agit d'un dispositif classique pour ce type d'événement à Strasbourg et les syndicats des forces de l'ordre ne s'attendent pas à des débordements.

De son côté, la Licra, organisatrice de la marche, a mis en place un service d'ordre composé d'une vingtaine de personnes, sur les conseils des renseignements généraux, pour veiller au bon déroulement de la manifestation, qui se déroulait sur un trajet court, de la place de l'université à la place de la république.

Les membres du service d'ordre veilleront à ce que seuls des drapeaux français soient brandis et que les pancartes et banderoles se limitent à la lutte contre l'antisémitisme et la défense de la République afin de prévenir toute tension.

En cas de problème, les organisateurs de la marche disposent d'un numéro d'urgence sur lequel ils peuvent compter.

Par ailleurs, d'autres marches contre l'antisémitisme ont également eu lieu à Colmar et Haguenau.

Il convient de noter qu'aucun débordement n'a été relevé lors des précédentes manifestations à Strasbourg, notamment lors des rassemblements en faveur d'un cessez-le-feu immédiat en Palestine, organisés par le collectif judéo-arabe pour la paix.