À partir de ce mercredi, les 33 millions de propriétaires en France pourront consulter leurs avis de taxe foncière en ligne, sauf pour ceux qui ont choisi de mensualiser leur paiement, qui devront attendre jusqu’au 20 septembre.

Cette année, une augmentation minimale de 3,9% est attendue pour cet impôt, ce qui représente une hausse moins marquée par rapport à l'année précédente, où l’augmentation avait dépassé 7,1% en raison d’une inflation forte.

Le calcul de la taxe foncière est influencé par le taux d'inflation, puisque les valeurs locatives cadastrales, sur lesquelles cet impôt est basé, sont indexées sur la variation des prix.

Malgré une inflation maintenue, la hausse de cet impôt reste modérée cette année.

En parallèle, les collectivités locales jouent un rôle crucial dans la détermination des taux d'imposition, que celles-ci peuvent décider d'augmenter ou de diminuer.

D’après les données récentes, une majorité de 81% des grandes communes a maintenu leurs taux d'imposition par rapport à 2023.

Cependant, certaines villes ont enregistré des augmentations significatives, comme Nice (19,2%), Saint-Étienne (15%) et Nancy (14,5%).

Comparativement aux hausses de l'année précédente, qui avaient été justifiées par l’inflation et la suppression de la taxe d’habitation, les taux d'augmentation pour cette année sont relativement bas.

L'année dernière, environ une grande ville sur cinq avait relevé sa taxe foncière, avec des augmentations notables atteignant jusqu'à 52% à Paris et 25% à Grenoble.