Un réseau de trafic de vélos électriques entre Bâle et Mulhouse a récemment été mis en lumière, laissant les autorités suisses, françaises et allemandes préoccupées.

Estimé à plusieurs centaines de milliers d'euros, ce commerce illégal vise des vélos haut de gamme à Bâle qui sont ensuite revendus à Mulhouse et Saint-Louis, puis expédiés vers l'Afrique et l'Europe de l'Est.

Le commandant Eric Dietmann, en charge du commissariat de Saint-Louis, a souligné que les voleurs se rendent principalement en train en Suisse ou en Allemagne pour dérober les vélos, les revendant ensuite à des receleurs pour un bénéfice conséquent.

Les assureurs, confrontés à des remboursements élevés, commencent à réaliser l'ampleur du préjudice financier causé par ce trafic organisé.

Max, un vendeur de vélos à Bâle, a corroboré ces propos en soulignant la valeur élevée des vélos en Suisse, comparativement à la France.

Pour contrer cette vague de vols, des unités spéciales ont été mises en place en Allemagne et en Suisse, en étroite collaboration avec les autorités françaises.

Un site appelé "Restipol" a aussi été créé pour recenser les vélos volés, dans l'espoir de freiner ce trafic illicite en expansion.