Dans une récente étude, UBS a évoqué des doutes quant à la viabilité de l'AVS sur le long terme, suscitant la réaction agacée du conseiller aux États vaudois, Pierre-Yves Maillard.

Selon ce rapport, intitulé «La démographie ne sauvera pas l’AVS», la banque a analysé trois facteurs-clés qui influencent le financement de la prévoyance vieillesse : la fécondité, l'espérance de vie et l'immigration.

Bien que les prévisions de l'Office fédéral de la statistique indiquent une hausse du taux de natalité et du nombre d'immigrés en Suisse dans les prochaines années, UBS estime que le vieillissement de la population reste le principal défi pour le financement de l'AVS.

Selon la banque, des mesures telles que l'adaptation de l'âge de la retraite, la limitation de l'augmentation des rentes ou une augmentation des cotisations pourraient être nécessaires pour assurer la durabilité de l'AVS.

Pierre-Yves Maillard, membre du parti socialiste suisse, rejette catégoriquement les affirmations d'UBS, qualifiant cette étude de bashing systématique de l'AVS mené depuis vingt ans par la banque dans l'unique but de servir ses intérêts.

Il estime que l'AVS, avec ses 75 ans d'existence et ses 50 milliards de fortune, est solide et a déjà fait face aux défis de l'augmentation de l'espérance de vie et de la baisse de la natalité.

De plus, il souligne qu'en cas de besoin, des augmentations modérées des cotisations sont toujours possibles.

Sur ce point, au moins, Pierre-Yves Maillard et UBS semblent trouver un terrain d'entente.

Néanmoins, il reste des divergences d'opinion quant à la vision globale de l'avenir de l'AVS.

Tandis qu'UBS met en garde contre des ajustements nécessaires, Pierre-Yves Maillard se montre serein et confiant dans la pérennité du premier pilier du système de prévoyance.

Il est important de noter que ces informations sont issues du rapport d'UBS et des déclarations de Pierre-Yves Maillard, sans ajout ni interprétation de notre part.