Les intempéries suscitent des débats autour de la solidarité entre les cantons Dans le domaine de la solidarité financière entre cantons, une question se pose : les régions confrontées à des défis géo-topographiques bénéficient-elles d'un soutien suffisant ?

Actuellement, la Confédération verse chaque année 380 millions de francs pour compenser les charges supplémentaires supportées par les régions en altitude ou en pente.

Cependant, cette assistance provient uniquement de l'instance fédérale, laissant les cantons urbains en dehors de ce mécanisme.

Certains acteurs plaident en faveur d'un changement.

C'est le cas d'une politologue bernoise, qui propose d'intégrer les risques naturels dans le système de péréquation financière entre les cantons riches et pauvres.

Cette idée est également soutenue par la présidente du Groupement suisse pour les régions de montagne, qui souligne l'importance de préserver ces territoires attractifs pour le tourisme.

Cependant, tous ne partagent pas cet avis.

Selon Lukas Rühli, du think tank Avenir Suisse, les coûts croissants liés aux dommages causés par le changement climatique pourraient remettre en question la viabilité économique de certaines régions.

Pour l'heure, un changement de cap n'est pas à l'ordre du jour, la péréquation financière basée sur le potentiel fiscal des cantons ayant fait ses preuves.

En cas de catastrophes naturelles, la Confédération vient en aide aux cantons en cofinançant des projets de prévention des risques et en mettant à disposition des ressources telles que la protection civile ou l'armée.

Cette solidarité, bien que non inscrite dans la loi, témoigne de l'importance de l'entraide entre cantons en cas de crise.