Le Co-président du Parti Socialiste (PS), Cédric Wermuth, a exprimé sa colère suite à l'élection du Conseil fédéral qui s'est déroulée mercredi.

En effet, Daniel Jositsch, conseiller aux États socialiste, a obtenu 70 voix lors de cette élection, bien qu'il ne figurait pas sur le ticket officiel du parti.

Cette situation a provoqué une vive réaction au sein du PS.

Cédric Wermuth a déclaré à la presse : "Environ la moitié des parlementaires de droite n'a pas voté pour l'un des candidats officiels du PS, malgré les promesses contraires des chefs de parti et de fraction." Face à cela, il a clairement menacé l'Union Démocratique du Centre (UDC), le Parti Libéral Radical (PLR) et le Parti du Centre de conséquences.

Il est à noter que le PS ne s'est pas engagé à respecter les candidats proposés par un autre parti lors d'une prochaine élection au Conseil fédéral.

Cette situation pourrait avoir une incidence sur la succession des conseillers fédéraux actuels du Centre, du PLR et de l'UDC.

Par exemple, en cas de démission du ministre de l'Économie Guy Parmelin, le PS pourrait choisir une autre personne que celle proposée par l'UDC pour le remplacer.

Le Centre, qui critique également le système du ticket lors des élections au Conseil fédéral, pourrait également suivre cette voie.

Il est important de souligner que le président du groupe parlementaire du Centre, Philipp Matthias Bregy, a déjà exprimé son désaccord avec l'influence des partis sur les élections au Conseil fédéral, affirmant : "Il n'est pas acceptable qu'il y ait une crise d'État si un candidat hors ticket est élu." Il reste à voir quelles seront les conséquences concrètes de cette situation et si le PS mettra à exécution ses menaces en cas de prochaine élection au Conseil fédéral.