Une enquête a été ouverte suite à la chute mortelle d'un chien d'un appartement situé au 15e étage de la cité du Lignon.

Dans la nuit de vendredi à samedi, un staffie est décédé après être tombé par la fenêtre de son domicile.

Selon des témoins, des bruits de meubles déplacés et des cris émanant de l'appartement ont été perçus pendant plus d'une heure avant l'incident.

La police, alertée par des passants concernant la présence d'un cadavre de chien au sol, est intervenue aux alentours de 4h30. À son arrivée, le propriétaire de l'animal, visiblement en état d'ébriété, aurait tenu des propos menaçants à l'égard des témoins.

Il a été arrêté puis relâché le jour même.

Des habitants de l'immeuble se sont dit troublés par cette situation, indiquant que le propriétaire de l'animal, un homme d'un certain âge, avait des antécédents d'alcoolisme. « Ce soir-là, il était ivre », a rapporté un voisin.

Le Service de la consommation et des affaires vétérinaires a été mis au courant de l'incident.

Selon les propos du vétérinaire cantonal, Michel Rérat, ce cas reste isolé, les événements similaires étant rares.

Les investigations, menées aux côtés d'une spécialisée en maltraitance animale, visent à éclaircir les circonstances de cette tragédie.

Des sanctions peuvent être envisagées, allant d'amendes significatives pour négligence à une interdiction de détention d'animaux, voire des peines de prison pour des actes de cruauté.

Le vétérinaire genevois Adrien Albiger a souligné que de tels accidents étaient peu fréquents chez les chiens, généralement associés aux chutes de chats.

Selon lui, dans le cas d'un chihuahua, le fait qu'il soit tombé d'aussi haut semble improbable, surtout pour un staffie, qui a des caractéristiques physiques qui compliquent de telles chutes.

Ce vétérinaire a également noté une augmentation des adoptions de staffies dans la région, défendant la réputation de cette race, souvent mal jugée, tout en exprimant ses préoccupations concernant certains propriétaires plutôt que sur les animaux eux-mêmes.