Les hivers plus doux ont un impact sur l'activité des tiques, qui sont désormais actives toute l'année.

En Suisse, la méningo-encéphalite verno-estivale (MEVE), transmise par les tiques, reste un sujet préoccupant.

Selon une parasitologue de l'Université de Hohenheim, les premières infections ont déjà été signalées cette année, ce qui indique que les tiques ne prennent plus de pause hivernale.

Une tendance inquiétante se dessine également, avec une augmentation des cas de MEVE observée tous les deux ans au lieu de tous les trois ans comme auparavant.

Malgré une légère baisse des infections l'année dernière en Allemagne et en Suisse, les experts mettent en garde contre une tendance à la hausse à long terme.

Un vaccin est disponible pour protéger contre cette maladie virale transmise par les tiques.

Une étude menée par des microbiologistes allemands révèle que le nombre de cas de MEVE non diagnostiqués est bien plus élevé que prévu.

En effet, les infections dans la région seraient sept fois plus fréquentes que ce qui était supposé.

Il est donc crucial de rester vigilant face à cette maladie potentiellement grave.