Karin Keller-Sutter a récemment qualifié la Confédération suisse de "machine à subventions", mettant en avant la nécessité de réformes budgétaires.

Elle a évoqué les conséquences du plan d'économies proposé, qui suscite de vives réactions parmi certains groupes politiques, notamment le Parti socialiste, qui dénonce des attaques sur le principe de solidarité en Suisse.

La conseillère fédérale a justifié ces mesures, affirmant qu'il ne s'agissait pas de coupes sévères mais d'un ralentissement de la croissance des dépenses, que l’on souhaite limiter à 2% au lieu des 3% prévus initialement.

Keller-Sutter insiste sur le fait que les contribuables ne doivent pas supporter le poids de chaque subvention ni des intérêts particuliers dans le pays.

Elle a également plaidé en faveur d'un allègement des subventions, soulignant l'importance d'une gestion financière rigoureuse.

Selon elle, le budget de la Confédération est principalement un budget de transfert, où 80% des recettes sont immédiatement redistribuées à divers cantons et institutions.

L'ancienne cheffe du Département de justice et police a également mis en garde contre la nécessité de maintenir une stabilité financière afin de pouvoir répondre efficacement aux crises futures, comme celles provoquées par la pandémie ou la guerre en Ukraine.

Elle a rappelé que la gestion des dépenses est une condition essentielle pour préserver la stabilité politique, citant l'exemple de plusieurs pays européens où les questions budgétaires compliquent le fonctionnement du gouvernement.