Publié le dimanche 20 avril 2025
Keller-Sutter et Parmelin en mission aux États-Unis : enjeux commerciaux et innovations scientifiques en perspective
Karin Keller-Sutter et Guy Parmelin, entourés de trois secrétaires d’État, se dirigeront vers les États-Unis pour défendre les intérêts commerciaux de la Suisse.
Cette mission diplomatique se déroulera dans un contexte crucial, alors que des tensions persistent concernant les droits de douane appliqués par Washington.
La délégation suisse participera aux réunions de printemps du FMI et de la Banque mondiale, ainsi qu’au sommet du G20 Finances, où elle plaidera en faveur d'un assouplissement des obstacles commerciaux imposés par les États-Unis.
Karin Keller-Sutter, en tant que présidente de la Confédération, rencontrera le secrétaire américain au Trésor, Scott Bessent.
Elle sera accompagnée de Guy Parmelin, ministre de l’Économie, ainsi que de trois secrétaires d’État : Helene Budliger Artieda, Daniela Stoffel et Martina Hirayama.
Gabriel Lüchinger, récemment nommé envoyé spécial à Washington, participera également à cette délégation.
Un événement marquant du voyage sera la visite de Martina Hirayama en Floride, où elle assistera au lancement d’une fusée Falcon 9, qui emportera une horloge atomique suisse vers la Station spatiale internationale.
Elle cherchera à organiser une rencontre bilatérale entre Guy Parmelin et Linda McMahon, ministre américaine de l’Éducation, afin de discuter des droits de douane et de présenter le modèle suisse de formation duale.
Bien qu'une entrevue avec le président Trump semble peu probable, plusieurs rencontres avec des responsables américains dans les domaines du commerce et de l'innovation sont à prévoir.
La délégation souhaite également mettre en avant l’importance des investissements suisses aux États-Unis, souvent accompagnés d’un transfert technologique mutuellement avantageux.
Par ailleurs, il est à noter que Martin Schlegel, président de la Banque nationale suisse, ne participera pas aux réunions du FMI et de la Banque mondiale, rompant ainsi avec une longue tradition.
Son absence, ainsi que celle des autres dirigeants de la BNS, pourrait laisser présager des annonces sensibles liées à de possibles baisses de taux d’intérêt ou à des pertes financières.
