Chaque année en Suisse, plus de 200 décès sont liés au travail, selon les propos de Jean-Pierre Tabin, coauteur d'un ouvrage sur les liens entre emploi et atteintes à la santé.

Les secteurs de la construction et de l'industrie forestière sont particulièrement exposés aux risques d'accidents mortels.

Les intérimaires sont également plus vulnérables, en raison de l'absence d'habitudes de travail en équipe et de protections mutuelles.

Les contraintes de temps, comme les délais serrés pour la réalisation de projets, sont également des facteurs aggravants du risque d'accidents.

Par ailleurs, les maladies professionnelles, en particulier celles liées à l'amiante, sont devenues un enjeu majeur, représentant le principal facteur de décès liés au travail.

Malgré ces chiffres alarmants, le nombre de décès reste relativement stable depuis quelques années.

Néanmoins, Jean-Pierre Tabin souligne qu'une centaine d'accidents par an entraînent la mort d'une manière ou d'une autre.

Ces statistiques, bien que considérées comme socialement acceptables du fait de la compensation par l'assurance accident, soulèvent la nécessité d'une réflexion sur la sécurité au travail.