Le nouveau CEO de Swiss Re, Andreas Berger, plaide en faveur d'une présence accrue au bureau, remettant en question la popularité croissante du télétravail au sein de certaines entreprises.

Dans une interview accordée à un journal, il souligne que des échanges directs et de courtes distances sont cruciaux pour une bonne collaboration.

Berger constate qu’actuellement la fréquentation des bureaux de Zurich est plus élevée que dans d'autres villes telles que Londres ou aux États-Unis, mais reste insuffisante, surtout en milieu de semaine.

Il rappelle que la semaine de travail débute le lundi et se termine le vendredi, révélant ainsi sa préoccupation quant au manque d'engagement des employés en présentiel.

Il aborde également la question d'un récent incident tragique impliquant le directeur d'une compagnie d’assurance maladie aux États-Unis, notant qu'un certain cynisme face à cet événement témoigne d'un défaut de confiance envers l'industrie des assurances.

Il précise que si Swiss Re discerne des signes indiquant qu'un client de son portefeuille ne respecte pas ses engagements, l'entreprise reconsidérera son partenariat.

Dans un cadre stratégique, Swiss Re prévoit de réduire ses coûts de 300 millions de dollars d'ici 2027.

Berger ne ferme pas la porte à d’éventuelles suppressions de postes à Zurich, bien qu’il ne puisse pas encore fournir d’informations précises sur l’étendue des impacts sur l’emploi, une clarification étant attendue pour le premier trimestre de 2025.

En comparaison avec la concurrence, il estime que la réorganisation planifiée restera modeste.

L'entreprise projette également des économies à travers la suppression de la plateforme numérique Iptiq et la rationalisation d'autres portefeuilles, tout en explorant diverses autres zones d'activité, comme la finance et la gestion des données.