Le gouvernement suisse a décidé d'investir 500'000 francs dans une campagne de lobbying aux États-Unis pour faire face aux restrictions imposées par l'administration Trump sur l'exportation de technologies avancées, en particulier les puces d'intelligence artificielle.

Le Secrétariat d'État à l'économie (Seco) a choisi le cabinet américain Akin Gump Strauss Hauer & Feld, reconnu dans le domaine du lobbying, pour mener cette mission.

Ce budget, accessible sur la plateforme SIMAP, est considéré comme le montant maximal alloué à cette initiative.

Le cabinet de lobbying aura pour tâche de rassembler des informations sur les responsables de l'administration et les membres du Congrès, tout en organisant des rencontres avec des représentants suisses si nécessaire.

L’objectif principal de ces efforts est de redéfinir la Suisse comme une « alliée de confiance » pour garantir un accès illimité aux technologies de pointe.

Bien que le mandat se concentre sur les semi-conducteurs, des sources évoquent des ambitions plus larges, visant à anticiper d'éventuelles augmentations de droits de douane ou d'autres tensions commerciales avec les États-Unis.

Ce développement témoigne d'une volonté de la part de la Suisse d'utiliser des stratégies de lobbying pour renforcer sa position diplomatique, marquant une nouvelle étape dans la manière dont elle aborde les enjeux commerciaux internationaux.