Le Conseil fédéral propose d'allouer un montant de 50 millions de francs pour couvrir d'éventuels frais liés aux centrales de réserve.

En 2022, une réserve hydroélectrique a été mise en place pour prévenir une possible crise énergétique.

Cependant, l'ordonnance régissant cette mesure arrivera à échéance à la fin de l'année 2026. À partir de 2025, cette réserve sera intégrée à la loi sur l'électricité, récemment acceptée par le peuple.

En mars dernier, le Conseil fédéral a soumis au Parlement un projet destiné à modifier la législation afin d'assurer un cadre légal solide pour les différentes capacités nécessaires à la sécurité d'approvisionnement.

Comme les contrats de trois centrales de réserve — situées à Birr, Cornaux et Monthey — arriveront à leur terme au printemps 2026, il est indispensable d'anticiper leur remplacement.

L'Office fédéral de l’énergie avait lancé un premier appel d'offres en juillet, mais celui-ci a été annulé en raison de propositions de prix jugées trop élevées.

Par conséquent, la Confédération utilise maintenant des négociations directes avec des projets susceptibles de réduire les coûts et d’accélérer le processus.

Si un nouvel accord pour une centrale de réserve est établi, les projets sélectionnés devront rapidement réaliser les travaux préliminaires avant la validation du complément législatif.

En cas d'échec de cette initiative, les projets seraient susceptibles d'être abandonnés.

Le crédit demandé vise à indemniser les entrepreneurs pour les coûts potentiellement engendrés, avec une mise à disposition prévue dès 2025.