Le Service de renseignement de la Confédération (SRC) met en garde contre une montée de la violence d'extrême gauche en Suisse, soulignant des liens de plus en plus étroits entre les groupuscules suisses et leurs homologues allemands, connus pour leur extrémisme violent.

Selon le SRC, certains activistes d'extrême gauche en Suisse se solidariseraient de plus en plus avec des groupes allemands violents.

Un collectif connu sous le nom de Hammerbande (la bande au marteau) est particulièrement mentionné dans le rapport du SRC.

Ces individus auraient commis des actes violents à l'encontre de néonazis présumés ou avérés, allant jusqu'à leur fracturer le crâne et les chevilles avec des marteaux.

La meneuse de la bande, Lina E.*, serait également devenue une figure rassembleuse en Suisse, organisant des réunions d'information sur son gang dans plusieurs villes.

Ces préoccupations quant à la violence d'extrême gauche sont renforcées par un récent incident à Bâle, où des agents de police ont été menacés par une foule de manifestants appartenant à la mouvance d'extrême gauche.

Les activistes justifient ces attaques brutales en les qualifiant de "pratiques antifascistes".

Le niveau de violence entre les forces d'extrême gauche et d'extrême droite en Suisse semble être moins élevé qu'en Allemagne, selon le SRC.

Cela peut être expliqué par le fait que les mouvements d'extrême droite en Suisse ne mènent pas actuellement d'actions violentes, contribuant ainsi à une certaine désescalade.

Par contre, Adrian Oertli, un psychothérapeute et ancien membre d'un collectif d'extrême gauche, soutient que la violence envers les individus est structurellement ancrée dans les groupes d'extrême gauche, contribuant à la cohésion du mouvement en créant un ennemi commun.

La montée de la violence d'extrême gauche en Suisse reste une préoccupation majeure pour les autorités et les spécialistes.

Il est essentiel de prendre des mesures efficaces pour prévenir et lutter contre cette violence, tout en préservant la sécurité et le bien-être de tous les citoyens.

Note de la rédaction : *Nom connu de la rédaction.