Le phénomène du burn-out chez les retraités ne cesse de prendre de l'ampleur, suscitant l'inquiétude des associations de grands-parents en Romandie.

Selon les chiffres de l'Office fédéral de la statistique, un tiers des enfants sont actuellement gardés par leurs grands-parents en Suisse.

Cette aide non rémunérée représente environ 160 millions d'heures de travail par an, soit une valeur estimée à 8 milliards de francs.

Si cette présence auprès de leurs petits-enfants est souvent perçue comme un moment de bonheur pour les aînés, elle peut également devenir une source de stress et de fatigue.

La population vieillit de plus en plus et il est fréquent de devoir jongler entre les besoins de plusieurs générations, comme l'illustre le témoignage de Marie-Thérèse Erard qui peine à trouver un équilibre.

Il n'est pas facile pour les retraités de mettre des limites et de faire comprendre à leur entourage qu'ils ressentent également les effets de l'âge.

Souvent animés par un sentiment de loyauté envers leur famille, ils se sentent obligés d'agir en retour pour tout ce que leurs proches ont fait pour eux.

Cette situation peut conduire à une fatigue persistante, un manque d'énergie et une difficulté à prendre du recul.

Bien qu'il soit important d'aimer ses proches et de les soutenir, il est primordial de ne pas s'oublier soi-même.

Il est essentiel de faire entendre ses propres besoins et de trouver un équilibre entre l'aide apportée aux autres et le respect de ses propres limites.