De plus en plus de personnes en Suisse se tournent vers les cartes d'oracle ou de tarot en quête de réponses.

Yvette Borel, une tarologue expérimentée basée à Genève et bien connue dans le milieu, confirme cette tendance croissante. "La demande est énorme, et provient de toutes les couches sociales, du simple passant jusqu'aux personnes influentes", déclare-t-elle.

Les clients cherchent à mieux comprendre ce qui les préoccupe et à gérer efficacement leurs inquiétudes et leur stress.

Ce phénomène gagne même les étagères des magasins, où l'on trouve de plus en plus d'ouvrages spécialisés consacrés au tarot.

Selon certaines enseignes interrogées par la RTS, une dizaine de boîtes de tarot se vendent chaque jour.

Sarah Bezençon, psychologue, explique que par le passé, la religion répondait à cette quête de sens en fournissant des repères ordonnés, mais ce n'est plus le cas de nos jours.

Elle souligne également l'aspect marketing qui entoure la pratique du tarot, avec ses aspects positifs et moins positifs, et invite à adopter une approche critique vis-à-vis de ce phénomène croissant.

Certaines critiques émergent également, notamment concernant les tirages de cartes sur les réseaux sociaux.

Yvette Borel insiste sur le fait qu'une consultation ne devrait jamais coûter plus de cent francs de l'heure.

De plus, elle rappelle à sa clientèle que personne ne peut prédire avec certitude l'avenir et que les cartes ne sont qu'un support représentant une situation momentanée qui peut être modifiée par la personne elle-même.

Il est clair que le tarot gagne en popularité en Suisse, attirant de plus en plus d'adeptes cherchant des réponses et des éclaircissements.

Cependant, il est important de garder un regard critique et d'être conscient des limites de cette pratique.