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Publié le dimanche 07 janvier 2024
Les cantons refusent de réduire l'aide sociale malgré les démarches du Parlement pour contourner le frein à l'endettement
Les autorités cantonales sont en désaccord avec le Parlement concernant la manière de respecter le frein à l'endettement.
En effet, afin d'économiser de l'argent tout en évitant de puiser dans les fonds destinés aux paysans ou d'augmenter les dépenses militaires, le Parlement a décidé de réduire les aides sociales pour les demandeurs d'asile.
Cependant, cette décision ne relève pas de la compétence du Parlement, car c'est aux cantons de verser cette aide.
Ces derniers n'ont pas l'intention de réduire les montants alloués aux réfugiés et aux demandeurs d'asile en raison de cette décision.
En effet, les cantons reçoivent un financement fixe de la Confédération pour prendre en charge ces personnes, quel que soit l'avis du Parlement.
Gaby Szöllösy, secrétaire générale de la Conférence des directrices et directeurs cantonaux des affaires sociales, confirme qu'il s'agit d'un montant convenu et qu'il doit être versé intégralement par la Confédération.
Malgré la décision du Parlement, le Secrétariat d'État aux migrations dispose encore de près de 1,1 milliard de francs pour l'aide sociale dans le domaine de l'asile cette année.
Le porte-parole du SEM, Reto Kormann, explique que des économies sont prévues grâce à une meilleure intégration professionnelle des bénéficiaires de cette aide.
Réduire les montants de l'aide sociale ne serait pas une véritable économie, mais simplement un transfert de coûts aux cantons, affirme Reto Kormann.
Les cantons s'opposeraient de toute manière à une telle mesure.
Sarah Wyss, politicienne socialiste, critique cette décision en la qualifiant de symbolique et non sérieuse sur le plan financier.
Selon elle, si les fonds alloués à l'aide d'urgence en matière d'asile ne sont pas suffisants, un crédit supplémentaire sera nécessaire.
Ce cas met en évidence la possibilité de contourner aisément le frein à l'endettement au Parlement, ne le respectant qu'en apparence, ce qui rendrait cette réglementation absurde aux yeux de Sarah Wyss.
La question demeure donc : comment respecter le frein à l'endettement sans compromettre l'aide sociale aux réfugiés et aux demandeurs d'asile ?
Les divergences entre le Parlement et les cantons persistent, et aucune solution claire n'a encore été trouvée.