Les Chemins de fer fédéraux suisses (CFF) prévoient de tester en 2025 une version rénovée des trains FV Dosto, visant à améliorer le confort des trajets.

Cette nouvelle itération incorporera des modifications sur les bogies et le système de compensation de roulis pour atténuer les secousses souvent critiquées.

Vincent Ducrot, directeur général des CFF, a exprimé sa volonté de rendre ces trains « aussi confortables que les rames à deux étages de Stadler ».

Les essais se dérouleront sans passagers et devraient engendrer des coûts de transformation considérables, s'élevant à plusieurs dizaines de millions.

Parallèlement, les CFF envisagent l'acquisition de nouveaux trains inspirés des modèles Railjet d'Autriche, qui offriront davantage de flexibilité pour ajuster la capacité en fonction des saisons, que ce soit pour les passagers ou les cyclistes.

Ducrot a reconnu qu'acheter les FV Dosto avait été une erreur, précisant que les trains livrés différaient de ceux demandés, nécessitant ainsi plus d'un millier de modifications.

Ces nouveaux trains auront pour objectif de remplacer progressivement les anciennes voitures et de mieux satisfaire les exigences des transports longue distance.

Le programme ferroviaire 2035 rencontre des difficultés financières significatives, nécessitant des fonds additionnels de 14 milliards de francs, en plus des 13 milliards initialement estimés.

Ce dépassement budgétaire est attribué à la complexité des travaux et aux ajustements nécessaires pour répondre à des normes plus strictes.

L'Office fédéral des transports (OFT) a confirmé que le financement dédié ne pourra pas couvrir ces dépenses, en raison de priorités légales comme l'entretien du réseau existant, ce qui a suscité des critiques, notamment de l’Association OuestRail.

Cette dernière a dénoncé une hausse des coûts difficile à comprendre ainsi qu'une « grave crise de gouvernance ».