Les coûts de l'occupation de l'Université de Fribourg par des militants restent élevés, s'élevant entre 100'000 et 200'000 francs.

L'intervention de la police n'ayant pas été nécessaire, les responsables de l'action n'ont pas pu être identifiés.

En mai dernier, des membres du collectif Coordination Estudiantine Palestine ont investi le bâtiment Pérolles 21 de l'Université de Fribourg, rejoignant ainsi d'autres actions similaires menées dans d'autres institutions académiques, telles que l'Université de Berne.

Outre les coûts financiers importants, l'occupation a nécessité un dispositif logistique conséquent.

Une équipe de cinq à huit personnes a notamment été mobilisée pour coordonner l'action, en lien avec la police et les médias, et pour préparer les aspects juridiques.

Des heures supplémentaires ainsi que des services de sécurité privés ont également été requis.

Malgré l'importance des frais engendrés, les responsables de l'occupation demeurent inconnus, bénéficiant ainsi de l'absence de procédures disciplinaires.

Cette situation soulève des interrogations quant à la responsabilité des individus agissant au sein d'organisations non officielles.