Publié le mardi 07 mai 2024
Les opposants à la vaccination obligatoire défendent le droit à l'intégrité physique
Les arguments contre la "vaccination obligatoire" ont été présentés par le Mouvement de liberté Suisse (MLS) pendant la pandémie de Covid-19.
Selon l'initiative, chaque individu devrait avoir le droit de décider ce qui est injecté ou implanté dans son propre corps, que ce soit pour le coronavirus ou d'autres vaccins, puces ou informations numériques.
Les partisans de cette initiative affirment qu'il est essentiel d'adapter la législation afin de protéger l'intégrité physique des citoyens, même en cas de situation d'urgence nationale.
Ils soulignent qu'il s'agit d'un droit humain fondamental de pouvoir refuser un traitement sans subir de conséquences négatives.
En laissant le choix final à l'individu pour sa propre santé, les défenseurs de l'initiative estiment qu'il s'agit d'un moyen de contrer d'éventuelles erreurs des autorités.
Ils soutiennent que, si l'Etat communique de manière transparente et convaincante, les citoyens seront en mesure de prendre des décisions éclairées sur la vaccination, sans nécessité de recourir à des mesures coercitives.
Malgré l'argumentation des opposants qui rappellent que le droit à l'intégrité physique est déjà protégé par la Constitution, le comité souligne le cas de Swiss, ayant licencié 150 employés non vaccinés lors de la pandémie de Covid-19.
Le mouvement Mass-Voll, qui soutient l'initiative, a lancé sa campagne via une vidéo sur la plateforme TikTok et a reçu le soutien de l'UDC, bien que ce dernier ne se soit pas fortement impliqué dans la campagne.