Les Vert-e-s lancent officiellement la candidature de Gerhard Andrey pour le Conseil fédéral.

Selon Aline Trede, présidente du groupe, il possède le profil idéal pour représenter les valeurs écologistes au sein du gouvernement.

Engagé dans les problématiques numériques et environnementales, M.

Andrey apporte avec lui une riche expérience dans l'entrepreneuriat et la durabilité.

Le parti a unanimement soutenu sa candidature, le considérant comme un « Brückenbauer », capable de construire des majorités.

Son dossier a été examiné en profondeur et aucune donnée juridique ni aucun élément contraire aux valeurs du parti n'ont été trouvés, explique Adèle Thorens, conseillère aux Etats vaudoise.

De son côté, le Fribourgeois s'est réjoui de pouvoir offrir aux partis l'opportunité de prendre leurs responsabilités pour une Suisse harmonieuse.

Il souhaite participer à la construction d'une nature préservée, d'une société solidaire et d'une économie durable.

Malgré la perte de cinq sièges au Conseil national lors des dernières élections, les Vert-e-s estiment avoir légitimité pour tenter leur chance, compte tenu du deuxième meilleur résultat de leur histoire.

Selon eux, la formule magique de 1959 ne fonctionne plus et le PLR est surreprésenté au gouvernement par rapport à d'autres partis.

Gerhard Andrey, âgé de 47 ans, est entrepreneur dans le domaine de l'informatique.

Il a été réélu au Conseil national en octobre dernier et siège dans les importantes commissions des finances et de la politique de sécurité du National.

Les chances de M.

Andrey semblent toutefois minces, étant donné que l'Assemblée fédérale réélit généralement les conseillers fédéraux en fonction.

De plus, les forces politiques au Parlement ne plaident pas en faveur d'une nouvelle répartition des sièges au Conseil fédéral.

Au sein du parti, plusieurs candidats ont renoncé à se présenter, tels que Balthasar Glättli, président du parti, ou la sénatrice genevoise Lisa Mazzone.

Les conseillers nationaux Nicolas Walder, Fabien Fivaz ou Irène Kälin, actuelle présidente du Conseil national, n'ont pas non plus souhaité participer à la course, invoquant divers arguments.

Source : ats/fgn