Martin Pfister, le nouveau conseiller fédéral, présente une famille qui se distingue par son originalité au sein du Conseil fédéral. À partir du 1er avril, cet homme de 61 ans, originaire du canton de Zoug, fera partie des figures emblématiques de la politique suisse.

Troisième Zougois à accéder à ce poste depuis la création de la Confédération en 1848, Martin a vu le jour à Allenwinden, un village de la commune de Baar.

Il a poursuivi des études d'histoire et d'allemand à l'Université de Fribourg dans les années 1990.

Il a fait ses premiers pas en politique en 2006 en intégrant le Parlement zougois, où il a dirigé le groupe démocrate-chrétien tout en occupant également la présidence cantonale de ce même parti.

En 2016, il a été élu au Conseil d'État et a pris en charge le département de la Santé.

Ce matin-là, il a officiellement été nommé conseiller fédéral.

En dehors de son parcours politique, la vie familiale de Martin Pfister suscite également un grand intérêt.

C'est lors du Carnaval de Baar, il y a 27 ans, qu'il a rencontré sa femme, Cacilda, originaire du Brésil, qui a quitté son pays natal à l'âge de 23 ans.

Cette dernière a déjà deux enfants à son actif lorsqu'ils se sont unis, et ensemble, ils ont formé une famille recomposée comprenant deux autres enfants et plusieurs petits-enfants.

Les rencontres familiales dominicales et les célébrations se déroulent souvent dans leur village d'Allenwinden, un moment de convivialité récemment partagé par de nombreux membres de leur famille pour l'élection de Martin.

L'entourage de Martin, qu'il soit politique ou familial, le présente comme un homme réfléchi, sociable et unificateur.

Mesurant 1,90 mètre, il est également passionné de musique, jouant du trombone et du piano.

Il apprécie particulièrement le pianiste de jazz sud-africain Abdullah Ibrahim, figure engagée dans la lutte contre l'apartheid.

Dans ses moments de détente, Martin consacre une demi-heure à la lecture chaque soir avant de s'endormir.

Actuellement, il lit le dernier roman de Joël Dicker, à la recherche d'une amélioration de son français, bien qu'il reconnaisse qu'il lui reste encore un chemin à parcourir pour parfaire cette compétence.