Le Conseil fédéral a récemment mis en œuvre un nouveau code de conduite pour les employés de la Confédération, qui compte environ 39'500 membres.

Cette initiative vise à établir des normes de comportement claires et à renforcer la réputation de l'administration. À partir du 1er octobre, les employés ne seront plus autorisés à adopter des comportements sexistes, discriminatoires, ni à engager des actes de harcèlement, que ce soit moral ou sexuel.

La mise à jour de ce code, jugé obsolète depuis sa rédaction en 2012, inclut également une sensibilisation à l'utilisation responsable des réseaux sociaux et encourage une approche écoresponsable au travail.

Parallèlement, les employés devront veiller à utiliser les ressources financières avec parcimonie, bien que les détails sur les modalités de cette gestion ne soient pas précisés.

Le nouveau code aborde aussi le devoir de confidentialité, lui consacrant une attention particulière.

Il indique clairement l'intolérance envers les indiscrétions, tout en précisant les conséquences pénales liées aux violations du secret professionnel.

En cas de comportements répréhensibles, un système de dénonciation a également été mis en place, permettant aux lanceurs d'alerte de faire remonter les informations au Contrôle fédéral des finances, une option qui remplace l'obligation de passer par les supérieurs hiérarchiques ou les services judiciaires.

Les codes de conduite, courants dans de nombreuses organisations, participent à l’établissement de relations de confiance avec le public et les partenaires.

Pour la Confédération, ce cadre reste subordonné aux lois et règlements en vigueur.

En cas de non-respect de ce code, des sanctions peuvent être appliquées, allant d'un simple avertissement à une résiliation des contrats de travail dans les cas les plus sérieux.