Suisse : logo actu locale.fr
ACCUEIL > SUISSE

Deprecated: Function strftime() is deprecated since 8.1, use IntlDateFormatter::format() instead in /home/pshht/actulocale/article.php on line 80
Potatoes stew prepared at home close-up food,plate,potatoes
Image à des fins esthétiques. ⚠️ Signaler la photo ou l'article comme inaproprié - © Crédit photo unsplash : Светлана Хуснутдинова.

Publié le samedi 27 juillet 2024

"Pommes de terre en péril : les producteurs suisses alertent sur l'impact des intempéries sur les récoltes"

Les producteurs de pommes de terre en Suisse expriment de vives préoccupations face aux fluctuations climatiques récentes.

Sébastien Pasche, vice-président de l'Union suisse des producteurs de pommes de terre, a indiqué lors d'une interview sur RTS que les conditions climatiques humides et fraîches ont gravement affecté les cultures.

La propagation du mildiou, la maladie la plus courante touchant cette culture, compromet le développement des tubercules.

Une des plus grandes inquiétudes demeure la capacité des pommes de terre récoltées cet automne à être conservées durant l'hiver.

Bien que le Seeland, un district du canton de Berne, ait été sévèrement touché par les inondations en début de saison, la situation s'est détériorée et toutes les régions du pays en ont souffert.

Les pommes de terre constituent le troisième aliment le plus consommé en Suisse, après le pain et les pâtes, et les producteurs s'efforcent habituellement de couvrir 90 % de la consommation intérieure.

Chaque habitant consomme en moyenne près de 50 kilogrammes de pommes de terre par an.

Toutefois, Sébastien Pasche met en garde contre l’impact du changement climatique, indiquant que la capacité à produire suffisamment pour satisfaire la demande de la population est en déclin.

L'année précédente, la sécheresse représentait le principal problème, tandis que les pluies incessantes sont au cœur des préoccupations cette saison.

Selon Pasche, bien que des solutions d'irrigation existent pour faire face à la sécheresse, il est beaucoup plus compliqué de gérer des épisodes de pluie intense. "On ne peut pas simplement recouvrir nos champs avec des parapluies géants", a-t-il affirmé.

Il reste difficile d'évaluer à ce stade les effets concrets sur la qualité des pommes de terre, les tubercules ayant encore environ six semaines pour se développer.

Pasche se montre optimiste en soulignant que la nature peut receler des surprises positives.

Quant à l'impact sur les prix, bien que des conclusions hâtives ne soient pas encore possibles, une récolte moins abondante pourrait entraîner une augmentation des tarifs.

Partenaires
Boostez votre visibilité !
Placez votre publicité ici et atteignez des habitants locaux.
Contactez-nous dès maintenant pour discuter des options de partenariat adaptées à votre marché !