Quatre soignants comparaissent devant le Tribunal pénal de Bâle à la suite d'un dramatique accouchement qui s'est déroulé en 2014.

En effet, une mère est décédée en mettant au monde son septième enfant, tandis que celui-ci subissait de graves lésions cérébrales irréversibles.

Les faits remontent à mars 2014, lorsque la femme a été amenée aux urgences de l'Hôpital universitaire de Bâle en raison d'une hémorragie interne.

Auparavant, elle avait rencontré des complications lors de son accouchement à l'Hôpital Bethesda, un autre établissement bâlois.

Bien que le bébé ait survécu, il a malheureusement subi des dommages irréversibles au cerveau, comme le rapporte la "Basler Zeitung".

Deux médecins, une sage-femme et un anesthésiste, qui étaient responsables lors de cet accouchement, ainsi qu'un anesthésiste, sont accusés d'homicide involontaire et de lésions corporelles graves par négligence.

Bien que près de neuf ans se soient écoulés depuis ce drame, l'affaire est enfin portée devant le juge peu avant la prescription.

Les premières négligences ont été constatées lors de l'administration d'un médicament par la sage-femme pour faciliter le travail.

L'obstétricien a uniquement attribué l'absence de progrès à des contractions insuffisantes, sans avoir pris en compte d'autres facteurs.

De plus, ni l'obstétricien ni la sage-femme n'ont remarqué que le fœtus était mal positionné et la pression sanguine n'a pas été mesurée.

Finalement, une tentative d'accouchement avec des forceps a été réalisée, mais le bébé est né sans vie.

Bien qu'il ait pu être réanimé avec succès, il a malheureusement subi des lésions cérébrales irréversibles, dont la responsabilité est contestée par l'équipe médicale mise en cause.

Pendant les efforts déployés pour sauver le nouveau-né, l'état de la mère s'est brusquement détérioré.

Une déchirure de l'utérus a entraîné une grave hémorragie interne et elle a été transférée en urgence à l'Hôpital universitaire de Bâle.

Le procès, commencé mercredi dernier, se prolongera pendant douze jours.

Le verdict est attendu pour le 24 novembre.