Les champignonneurs du canton de Vaud expriment leur mécontentement face aux nouvelles restrictions mises en place depuis le 1er juillet, qui visent à protéger la nature et à favoriser la croissance des champignons.

Ces règles, souvent perçues comme aléatoires, diffèrent selon les cantons, engendrant une frustration parmi les cuilleurs.

De nombreux utilisateurs ont fait part de leur indignation sur les réseaux sociaux, accusant ces mesures de limiter leur accès à des ressources naturelles qu'ils considèrent comme un droit.

Un des membres de la communauté s'insurge sur la situation : il dénonce la perte de liberté et suggère que l'interdiction de l'exploitation forestière serait plus efficace que ces nouvelles règles.

Patrik Wuillemin, secrétaire d'une association d'organismes de contrôle, soutient leur point de vue, avançant que les études montrent que les restrictions n’ont pas d’impact significatif sur la régénération des champignons.

Il précise que le piétinement du sol n'affecte pas la croissance fongique.

Wuillemin soulève également la question des incohérences entre les cantons.

Par exemple, les restrictions sont inexistantes en Valais, alors que les cantons de Berne et Fribourg ont levé des mesures semblables par le passé.

Cette disparité contribue à un tourisme mycologique, où les amateurs de champignons se déplacent vers des régions moins strictes, rendant la situation encore plus complexe.

Une autre controverse concerne la nouvelle limite de cueillette fixée à deux kilos, jugée insuffisante, notamment lors de saisons pluvieuses où les champignons peuvent se gorge de pluie.

Wuillemin craint que ces nouvelles modalités découragent les cuilleurs de faire contrôler leurs récoltes par les instances autorisées, qui ne sont pas là pour punir, mais pour sensibiliser et garantir la sécurité des pratiques en matière de cueillette.