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Publié le mardi 13 août 2024
"Réforme du Deuxième Pilier : Une Opportunité pour les Temps Partiels et les Travailleurs de Plus de 55 Ans"
Le comité interpartis, constitué de représentants des Vert'libéraux, du Centre, du PLR, du PEV et de l'UDC, a récemment souligné les avantages de la réforme du deuxième pilier, qui a été adoptée en mars 2023.
Selon leurs déclarations, cette réforme modernise le système de prévoyance vieillesse et assure son avenir.
Les travailleuses à temps partiel, souvent moins bien rémunérées, bénéficieront d'une amélioration de leurs pensions, grâce à une révision du mode de calcul des déductions de coordination au sein de la LPP.
La conseillère nationale Melanie Mettler a précisé que cette réforme répond à une demande longtemps formulée par des responsables politiques et des organisations féminines.
Une autre avancée significative sera l’abaissement du seuil d’entrée pour la cotisation à la LPP, qui passera de 22'050 à 19'845 francs, ce qui permettra à environ 100'000 nouveaux revenus d'être intégrés dans ce système.
Marc Jost, conseiller national du PEV, a estimé qu'environ 70'000 personnes profiteront de cette mesure.
De plus, les travailleurs de plus de 55 ans verront leurs cotisations réduites, ce qui, selon Marie-France Roth Pasquier, conseillère nationale du Centre, augmentera leurs possibilités sur le marché de l'emploi.
La réforme entend également remédier aux injustices liées à l'augmentation de l'espérance de vie, comme l’a expliqué Regine Sauter du PLR, précisant que près de 85% des assurés ne seront pas affectés par ces changements en raison de leur prévoyance suffisante.
Alors que des rentes compensatoires sont prévues pour les personnes de la génération transitoire, la gauche et les syndicats s'opposent à cette réforme.
Un référendum a été lancé contre celle-ci, tandis que plusieurs organisations économiques critiquent son approche jugée trop complexe.
Gerhard Pfister a averti que si le peuple refuse la réforme, cela bloquerait définitivement sa mise en œuvre, soulignant les échecs passés dans les tentatives de révision du deuxième pilier.