Publié le mercredi 17 juillet 2024
"Sarco" : vers une mise en service d'ici fin 2024, malgré les réserves de certains cantons suisses
Les créateurs de "Sarco" défendent leur capsule d'aide au suicide et visent une mise en service d'ici la fin 2024.
Lors d'une conférence de presse à Zurich, Fiona Stewart, membre fondatrice de l'organisation, a annoncé que la mini-cabine pourrait être utilisée pour la première fois d'ici la fin de l'année.
Selon elle, tout détail supplémentaire serait considéré comme un manque de respect envers la personne qui souhaite l'utiliser.
Bien que le médecin cantonal valaisan ait interdit l'utilisation de la capsule sur le territoire du canton, l'organisation "The Last Resort" affirme que leurs avocats ont vérifié la légalité de l'appareil.
Les personnes intéressées par l'usage de la capsule devront se soumettre à un test psychiatrique et être en pleine capacité de discernement.
L'objectif de "The Last Resort" est de permettre une "belle mort", sans l'intervention d'un médecin ou de la médecine, explique Fiona Stewart.
L'organisation, financée par des dons privés, souligne que l'utilisation de la capsule sera également ouverte aux non-membres.
La capsule "Sarco" a été testée à Rotterdam, sans utiliser d'êtres humains ou animaux comme cobayes.
Selon l'inventeur, Philipp Nietschke, une importante quantité d'azote serait libérée lors de l'utilisation de la capsule, entraînant la perte de conscience puis la mort après quelques minutes.
Bien que des réserves aient été émises par certains cantons suisses, l'organisation reste confiante quant à la mise en service de la capsule d'ici la fin de 2024.
La sécurité et l'autonomie des personnes souhaitant utiliser "Sarco" sont au cœur des préoccupations de l'organisation, qui fixe l'âge minimum d'utilisation à 50 ans, avec des exceptions pour les personnes plus jeunes souffrant de maladies incurables.