La Suisse a décidé de renforcer les mesures de gel des actifs associés à l'ancien président syrien, Bachar al-Assad, ainsi qu'à son entourage.

Cette initiative vise à garantir que les avoirs de l'ancien régime ne puissent pas être transférés à l'étranger.

Dans un communiqué, le Conseil fédéral a précisé que le but de cette mesure est de s'assurer qu'aucun de ces actifs ne sorte de Suisse, quelle que soit l'évolution des sanctions en vigueur.

Ces sanctions, mises en place par la Suisse en 2011 en parallèle avec l'Union européenne, incluent également des mesures de gel visant le dictateur syrien et ses proches.

Actuellement, des avoirs évalués à près de 99 millions de francs, dont environ deux tiers appartiennent à des membres de l'entourage d'Assad, sont bloqués.

L'autorité suisse a souligné que l'objectif de ce durcissement est de prévenir le déblocage de fonds potentiellement d'origine illégale et d'assurer que d'autres actifs liés à cinq individus en rapport avec l'ancien gouvernement syrien soient également pris en compte.

Ces actions ont pour but d'empêcher toute sortie de fonds tant que leur légitimité n'a pas été vérifiée par la justice.

Le gouvernement helvétique a également indiqué que si une future enquête pénale révélait que ces actifs sont effectivement illégaux, ils seraient rétrocédés à la population syrienne.