Une thérapeute a été reconnue coupable d'avoir laissé une patiente sans surveillance durant une séance de physiothérapie, ce qui a entraîné des blessures pour cette dernière.

En octobre 2023, une femme souffrant d'une tendinite a subi un traitement par ventouses qui a mal tourné.

Le 12 mars, la praticienne a été condamnée par ordonnance pénale pour des lésions corporelles causées par négligence.

La thérapeute avait placé une quinzaine de ventouses sur le dos de la patiente, puis s'est absentée pendant un temps prolongé sans informer ses collègues.

Pendant ce laps de temps, la victime a ressenti des douleurs intenses et, utilisant son téléphone, a réussi à alerter le personnel du cabinet.

Elle a commencé à retirer certaines ventouses elle-même, tandis qu'un autre physiothérapeute présent l'a aidée avec deux d'entre elles.

Un médecin a ensuite prescrit à la patiente trois jours d'arrêt de travail en raison de cloques observées sur sa peau et a recommandé un vaccin contre le tétanos.

La thérapeute a nié avoir commis une faute, en affirmant qu'elle avait informé la patiente de son départ et qu'elle avait laissé un chausse-pied pour l'aider à enlever les ventouses.

Cependant, le Parquet a établi que la professionnelle avait manqué aux obligations de prudence, notamment en ne prenant pas en compte le risque que la patiente puisse s'assoupir ou avoir des difficultés à retirer les ventouses.

La condamnation a entraîné une peine de 60 jours-amende avec sursis, au tarif de 50 francs par jour. À l'heure actuelle, elle n'a pas fait appel de cette décision.