Suite au décès du pape François, de nombreuses personnalités à travers le monde ont exprimé leur hommage.

En Suisse, la présidente de la Confédération, Karin Keller-Sutter, a salué sa grande stature en tant que dirigeant spirituel et fervent défenseur de la paix.

Elle a souligné la portée de son héritage au-delà des seuls milieux catholiques, tout en annonçant que les cloches du pays sonneraient en sa mémoire.

Les évêques suisses ont également reconnu la contribution de François à l'Église, mettant en avant sa simplicité.

Monseigneur Charles Morerod, président de la Conférence des évêques suisses, a évoqué une première rencontre marquée par une approche simple et humaine, reflet de l’ensemble de son pontificat.

De son côté, l'évêque de Coire, Joseph Bonnemain, a noté que François avait transformé la relation entre l'Église catholique et le monde, tout en restant fidèle à ses convictions malgré les critiques.

Son message de paix et son soutien aux plus vulnérables continuent d'inspirer.

L'évêque de Saint-Gall, Markus Büchel, a exprimé sa tristesse de perdre un homme qui plaçait les plus petits au cœur de son action, le décrivant comme accessible et sincère.

L'administrateur apostolique du diocèse de Lugano, Alain de Raemy, a salué son humble dévouement envers les plus démunis, soulignant l’importance de la synodalité.

La Garde suisse pontificale a évoqué sa tristesse en se remémorant un pontificat marqué par l'humilité et la détermination.

La Ligue suisse des femmes catholiques a quant à elle exprimé une opinion nuancée sur les efforts de François pour les droits des femmes, notant des avancées mais aussi des lacunes dans la concrétisation de l’égalité.

Enfin, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a décrit François comme un porteur d'espoir et d'humanité, laissant un héritage de foi et de compassion.

Simon Stiell, secrétaire exécutif de l'ONU Climat, a, pour sa part, rendu hommage à son engagement indéfectible pour l'action climatique et la dignité humaine, unissant religion et science.