L'hiver météorologique, qui a débuté le 1er décembre 2024 et se terminera à la fin du mois, s'est globalement révélé plus doux que les normales saisonnières en Suisse.

Alors que février est bien entamé et présente des températures presque printanières, les premiers bilans font état d'une saison que l'on pourrait qualifier de « nettement trop douce ».

Malgré quelques phases de froid ressenties en plaine, la saison n'a pas connu de véritables périodes d'hiver rigoureux.

En comparaison avec la norme de référence établie entre 1991 et 2020, les températures affichent un écart d'environ un degré au-dessus de la moyenne sur l'ensemble du pays.

Les résidents des zones de plaine, qui ont récemment ressenti le froid, peuvent se rappeler que les conditions anticycloniques ont souvent causé des inversions thermiques, créant des situations où les températures étaient plus basses en plaine qu'en altitude, en raison du brouillard.

Cet hiver, les températures minimales enregistrées en plaine ont oscillé entre -10 et -5 degrés, ce qui n'est pas considéré comme particulièrement bas.

Bien qu'une température de -31,1 degrés ait été mesurée à La Brévine lors d'une nuit claire de janvier, cela reste loin des records historiques comme celui de 1987, où le thermomètre avait chuté à -41,8 degrés.

La douceur a culminé le 25 janvier, lorsque plusieurs records pour ce mois de janvier ont été battus à des altitudes plus basses.

Ce jour-là, des températures allant jusqu'à 18,1 degrés ont été relevées à Genève et à Delémont, illustrant ainsi cette tendance à la douceur de l'hiver.