Une plateforme centralisée destinée aux victimes d'abus au sein de l'Eglise tarde à se concrétiser malgré les promesses faites en septembre 2023.

Depuis la publication d'une étude en question, 170 nouvelles personnes ont contacté les diocèses et les associations de soutien.

Alors que l'Evêché de Bâle a recensé 92 signalements, seuls une vingtaine de cas ont été signalés dans d'autres régions de Suisse romande.

La fragmentation des témoignages inquiète les associations de victimes, qui réclament la mise en place d'une ligne téléphonique unique et indépendante pour offrir un soutien à toutes les personnes affectées, quel que soit leur canton ou leur confession.

Cette initiative permettrait un premier recueil de la parole par des professionnels neutres, favorisant ainsi une orientation vers les instances appropriées.

Malheureusement, la concrétisation de cette promesse tarde à se concrétiser, suscitant l'impatience des associations de victimes.

La cofondatrice et vice-présidente du groupe de Soutien aux personnes abusées par des prêtres de l’Eglise catholique (SAPEC), Marie-Jo Aeby, déplore un processus particulièrement long.

Elle lance un appel aux personnes motivées à s'engager et à faire avancer les choses, soulignant la nécessité d'une relève pour poursuivre le travail entamé.

Alors que la situation évolue lentement mais sûrement, la volonté de mettre en place une plateforme centralisée demeure une priorité pour les associations soutenant les victimes d'abus au sein de l'Eglise.