Nicolas, un homme de 43 ans, a été condamné par la cour criminelle de Haute-Garonne pour des actes de viol commis sur sa fille âgée de 9 ans, sa belle-fille et son épouse.

Cet individu, qui a trompé sa famille en prétendant être membre du KGB, a utilisé cette imposture pour exercer un contrôle psychologique sur ses proches et les pousser à des abus.

L'affaire, révélée en 2021, débute en 2016 dans la région de Muret, près de Toulouse, où Nicolas partage son quotidien avec sa femme, sa belle-fille et sa fille.

Dans un climat tendu, il commence à raconter avoir été torturé par le KGB et se présentant comme un exécutant de contrats.

Pour renforcer son récit, il recourt à un logiciel qui lui permet d'envoyer des messages anonymes, se faisant passer pour un agent russe.

Sous la menace implicite d'exécution, son épouse se plie à ses demandes, ignorant que ce même stratagème est utilisé pour agresser ses propres filles.

Nicolas, connu pour ses mensonges depuis l'enfance, s'enfonce dans ses délires.

Sa belle-fille, désormais adulte, commence à partager ses doutes avec des amis et réalise que le récit de son beau-père est aberrant.

Pour tenter de la persuader de sa version, Nicolas engage deux complices déguisés, qui simulent une attaque violente pour donner du crédit à son histoire.

Alertée par des éléments troublants, la belle-fille se rend aux autorités le 27 mars 2021.

Depuis lors, Nicolas a séjourné dans un hôpital psychiatrique avant d'être incarcéré.

Malgré les évidences, il a continué de nier les accusations portées par sa plus jeune fille. À l'issue du procès, l'avocat général a requis une peine de 15 ans de réclusion, mais Nicolas a finalement été condamné à 14 ans d'emprisonnement.

Les avocats des victimes ont salué la décision, évoquant la qualité des débats et le travail de la présidence.