Une étudiante de 22 ans a été récemment condamnée par le tribunal correctionnel de Toulouse pour trafic de stupéfiants.

Cette jeune femme, originaire de Castres, avait été contrainte de vendre de la drogue après avoir emprunté de l'argent pour payer son traitement médical.

Atteinte d'une maladie de l'estomac, elle ne pouvait pas se permettre de payer le coût élevé de son traitement.

Cherchant désespérément une solution, elle a découvert une organisation qui lui proposait un prêt financier.

Cependant, elle n'était pas au courant des conséquences tragiques qui allaient découler de cette décision.

Peu de temps après avoir emprunté la somme de 1500€, la jeune femme a reçu la visite de quatre hommes qui ont déposé des cartons remplis de drogue chez elle.

Elle a ensuite été victime de tortures physiques perpétrées par ces individus.

Contrainte d'écouler la marchandise en deux semaines, elle a été forcée de distribuer de la drogue à de nombreux clients.

Face aux pressions incessantes de ses "employeurs" et à l'escalade de la violence, la situation de l'étudiante s'est détériorée.

Sa dette augmentait sans cesse et elle subissait des actes de violence de plus en plus graves.

Lors de son procès, la jeune femme a expliqué les circonstances qui l'avaient poussée à commettre ces actes répréhensibles.

Néanmoins, le procureur a souligné qu'elle aurait pu trouver une autre solution, comme demander un prêt bancaire.

Son avocate a plaidé en sa faveur et a réussi à éviter une peine de prison ferme.

Finalement, l'étudiante a été condamnée à 12 mois de prison, dont 8 avec sursis.

Cette histoire tragique met en lumière les conséquences désastreuses que peuvent avoir les mauvaises décisions prises dans des moments difficiles.

L'étudiante se retrouve aujourd'hui privée de son rêve de devenir surveillante de prison et doit faire face aux conséquences de ses actes.